Le château
On sait peu de choses sur les origines du château, bon nombre d’archives des lieux ayant été brûlées pendant la Révolution Française.
Au 15ème siècle, le domaine d’Oysonville consistait en “une maison forte et basse-cour, ung cloz de vignes contenant troys arpens, une garenne (enclos à gibier) item ung four” (extrait archives d’Oysonville).
Vers 1450, le château fut brûlé presque entièrement par les armées anglaises commandées par le Comte de Schrewsbury.
Sa reconstruction débuta aussitôt après par Charles d’Allonville Baron d’Oysonville.
Elle fut terminée par François II d’Allonville, son arrière petit-fils, vers 1560 en y laissant les parties respectées par l’incendie.
Vers 1730, le Marquis Paul-Guy de Briçonnet y fit d’importants travaux.
Il fut rénové et modernisé par le Marquis Théodore du Pont d’Aubevoye d’Oysonville en 1849.
De 1949 à 1980, il abrita un centre de colonies de vacances des “Nouvelles Messageries de la Presse Parisienne” alors propriétaires.
Acquis en 1980 par les Éditions Bertrand Lacoste, le château est désormais une propriété privée et ne se visite pas.
L’Église
L’église Saint Pierre et Saint Paul date du XIIIème siècle.
Elle contient les sépultures et dalles funéraires de plusieurs seigneurs d’Oysonville.
La plus grosse cloche fut offerte par le Baron Charles II le Prévost et sa femme Isabelle née Sublet. Elle fut baptisée sous le nom de Madeleine le 7 Novembre 1629 par le grand Archidiacre de Chartres.
Elle recèle un rétable du XVIIème siècle et des lambris du XVIIIème siècle et de nombreux vitraux rénovés en 2015.
En Juin 1792, après la Révolution, on décida d’importants travaux dans l’église. On refit totalement la couverture ainsi que les peintures du sanctuaire et de la nef. Le 26 Décembre 1792, sur proposition du Maire, le conseil municipal (appelé alors conseil général) arrêta que la “citoyenne veuve du Pont (Marquise Claude-Geneviève du Pont d’Aubevoye d’Oysonville) sera tenue de faire disparaître de l’église paroissiale de la commune et dans la huitaine, toutes les armoiries et autres marques de féodalité que ses ancêtres y ont fait placer.” (archives Oysonville)
Cette même année, un arbre de la liberté fut planté devant l’église (à la place de l’actuelle grille d’accès).
Le Marquis Théodore d’Oysonville entreprit sa restauration vers 1852.
Les vitraux ont été restaurés en 2015 grâce à de généreux donateurs via la Fondation du Patrimoine.
Le Parc du Calvaire
Vers 1852, c’est le Marquis Théodore d’Oysonville (toujours lui) qui créa le Calvaire au milieu d’un parc car il voulait offrir “avec les agréments de la promenade, un but pour les processions” qui avaient lieu régulièrement dans le village.
Le Calvaire est constitué d’une butte de terre sur laquelle domine un monticule de pierres fixant Jésus sur une croix en bois.
Les pierres qui maintiennent la terre ont été rescellées en 2015.
Le parc a retrouvé un peu de vie : il accueille désormais une aire de jeux pour les enfants d’Oysonville.